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Choisir une bonne complémentaire santé peut parfois se révéler plus complexe qu’il n’y parait. Devant le nombre de compagnies d’assurance, les grilles tarifaires, services, etc., il est important de bien sélectionner le contrat qui va répondre le plus exactement possible à vos besoins tout en respectant votre budget, que vous soyez seul, en couple ou que vous ayez une famille. Voici une liste des bonnes pratiques à appliquer pour miser sur le meilleur prestataire santé possible.

Toujours prendre en compte l’importance d’avoir une complémentaire santé y compris lorsqu’on est en forme

Bonne nouvelle, vous ne tombez jamais malade ! Toutefois, la vie étant ce qu’elle est, la prévoyance n’est pas un luxe, surtout lorsqu’il s’agit de contracter une complémentaire. En effet, si vous tombez malade et décidez, une fois devant le fait accompli, de souscrire une mutuelle, vous ne serez pas en mesure d’en profiter. La raison est simple, la très grande majorité des mutuelles pratiquent un délai de carence. Il s’agit d’une période d’attente, durant laquelle la mutuelle ne rembourse aucune dépense de santé. Généralement, ce délai est applicable uniquement en début du contrat.

Cette période de carence, qui peut aller de 1 mois à 1 an, est librement définit par la compagnie d’assurance santé et il doit figurer clairement sur le contrat. Dans certains cas, cette carence peut varier en fonction des soins ou du montant des dépenses de l’assuré.

Toujours respecter le parcours de soins coordonné mis en place par le prestataire

De manière globale, le parcours de soins coordonnés a été mis en place par les mutuelles afin d’encourager les assurés à se rendre avant toute chose chez leur médecin traitant avant de prendre rendez-vous auprès d’un autre confrère ou même un spécialiste. Ainsi, en respectant cette condition, cela leur permet d’être mieux remboursés non seulement par leur prestataire de santé, mais également par la Sécurité sociale.

Il s’agit également d’une stratégie responsable et solidaire, vouée à limiter la surconsommation par les assurés.

En tant que consommateur, si vous avez l’habitude de vous déplacer à l’étranger, aussi bien pour des besoins personnels que professionnels, faites clairement le point avec votre prestataire de santé afin de connaître les conditions de prise en charge, du fait de l’absence du parcours de soin programmé.

Toujours inclure les enfants en bas âge sur votre assurance

Dans le cadre d’une mutuelle familiale, on peut se poser la question de l’ajout des enfants en bas âge parmi les ayants-droit. Cette question ne devrait même pas se poser dans la mesure où, eux aussi, peuvent faire l’objet de dépenses de santé.

Si cette option augmente naturellement les cotisations mensuelles, une étude Ipsos pour l’Observatoire E. Leclerc des Nouvelles Consommations nous rappelle qu’en 2019, le budget moyen consacré chaque mois par les parents français (en équipement, produits d’hygiène, alimentaire, garde) s’élevait à 490 euros par mois pour leur premier enfant, ceci, jusqu’aux trois ans de ce dernier : 5 880 euros sur l’année !

Toujours bien mesurer ses besoins pour choisir une couverture suffisante

Le montant mensuel de votre prime détermine, au moins en partie, le montant de la couverture auquel vous pourrez prétendre auprès de votre assurance santé. Toutefois, pour de nombreuses personnes, le coût de la prime devient le fondement de leur décision quant à la police qu’elles choisissent.

Bien qu’il s’agisse d’une décision très personnelle, assurez-vous de choisir une couverture adéquate. Pour cela, prenez toujours le temps de comparer les plans proposés par différentes compagnies d’assurance, afin de déterminer celle offrant les garanties les plus transparentes.

En résumé, si le coût peut être un facteur important dans le choix d’une couverture santé, il ne doit pas être le seul critère pris en considération, au risque d’être mal couvert en cas de nécessité.

Toujours bien étudier les options complémentaires

Les experts recommandent généralement d’opter pour une couverture santé complète, qui va au-delà de la couverture de base. Si la couverture de base peut sembler économique à première vue, les options complémentaires peuvent également faire une très grande différence. Accident imprévu, maladie de longue durée, il est important de pouvoir compter sur une couverture efficace en cas d’hospitalisation, de transport par ambulance, d’hospitalisation à domicile, etc.

Toujours bien lire les conditions de vente

Les conditions de vente d’une mutuelle de santé doivent être suffisamment transparentes pour informer le consommateur quant au délai de carence, modalités de remboursement (en euros ou en pourcentage), taux de remboursement, exclusions, etc.

En lisant la totalité des conditions d’application, vous serez en mesure de déterminer si une complémentaire santé vaut la peine d’être achetée.

Toujours prendre le temps de comparer plusieurs mutuelles santé

Ce n’est un secret pour personne, de nombreux consommateurs éprouvent des difficultés à choisir une assurance santé, surtout s’ils sont déjà bénéficiaires d’un contrat auprès d’un premier fournisseur.

Or, si cela prend du temps et de l’énergie de bien comprendre les tenants et aboutissants d’un autre prestataire, cela vaut économiquement la peine ! Pourquoi payer plus cher pour une couverture similaire chez un fournisseur, tandis qu’un autre vous propose les mêmes services et options à des tarifs plus intéressants ? Par conséquent, comparez attentivement les polices et conditions générales de vente entre plusieurs prestataires !

En conclusion

En 2019, les ménages français consacraient 4 % de leur budget mensuel à la santé, soit quatre fois plus qu’il y a 60 ans. Ceci est dû à plusieurs facteurs : augmentation du prix des soins, diminution des taux de remboursement des dépenses généralement pris en charge par l’Etat. Il est donc important de choisir une complémentaire santé qui corresponde véritablement à vos besoins, sans pour autant vous faire perdre de l’argent. Pour parvenir à un résultat satisfaisant, cela demande du temps, de la patience, mais aussi la prise en considération de critères auxquels on ne pense pas spécialement dans un premier temps.

Aujourd’hui, avoir une complémentaire santé n’est pas un luxe, mais une nécessité afin d’équilibrer le budget du foyer, que l’on soit seul, en couple et surtout lorsqu’on a des enfants !

Aujourd’hui, on parle beaucoup de responsabilité et de solidarité, toutefois, ces deux termes semblent bien vastes et difficilement compréhensibles, surtout lorsqu’ils sont associés à la complémentaire santé. En effet, comment une complémentaire santé peut-elle être solidaire et responsable ? Quelles sont ses caractéristiques ? Voici des éléments pour mieux comprendre ce concept sérieux, soucieux en réalité de l’égalité entre les consommateurs ?

La complémentaire santé responsable et solidaire, points essentiels

On appelle un contrat de complémentaire santé « responsable » et/ou « solidaire » lorsqu’il respecte un certain nombre de conditions.

La complémentaire santé responsable

Définie par le décret n° 2014-1374 du 18 novembre 2014, la complémentaire santé responsable ANI répond à un cahier des charges très précis. Pour qu’une complémentaire santé soit catégorisée « responsable », elle doit :

  • Faire en sorte que l’assuré consulte son médecin traitant avant, par exemple, de se rendre chez un spécialiste, c’est ce qu’on appelle le parcours de soin coordonnées ;
  • Prendre en charge les garanties minimales légales.

Zoom sur le parcours de soin

Le ministère des Solidarités et de la Santé définit le parcours de soin de la manière suivante :

« Le parcours de soins coordonnés, institué par la loi du 13 août 2004, a pour objectifs de faire bénéficier chaque usager d’un suivi médical coordonné, d’une gestion rigoureuse du dossier médical et d’une prévention personnalisée.

Cela suppose de désigner un médecin traitant qui doit être consulté préférentiellement, notamment avant toute consultation d’un autre professionnel (dit « correspondant »), pour des soins complémentaires ou des examens.

En cas de non-respect de ce parcours, le montant des remboursements est diminué :

  • De 40 % si le montant de l’acte est inférieur ou égal à 25 euros (exemple : une consultation chez un médecin généraliste de secteur 1) ;
  • De 10 euros pour tout acte supérieur à 25 euros (exemple : une consultation chez un médecin spécialiste de secteur 1).

Certains professionnels de santé peuvent néanmoins être consultés sans passer par le médecin traitant. C’est le cas des gynécologues, ophtalmologues, psychiatres et stomatologues, mais sous certaines conditions.

Dans certains cas (éloignement, urgence), il est possible de consulter un autre médecin sans pénalisation financière.

Il est également possible de consulter un spécialiste sans passer par le médecin traitant dans le cadre d’un protocole de soins établi pour une affection de longue durée ou si ce spécialiste assure le suivi dans le cadre d’une maladie chronique
Enfin, les soins dentaires et les consultations des enfants de moins de seize ans ne sont pas concernés par le dispositif du médecin traitant. »

Ainsi, lorsque l’assuré respecte ce parcours, la complémentaire santé responsable s’engage à rembourser :

  • L’intégralité du ticket modérateur excepté sur les médicaments à 15 % ou 30 % par l’Assurance maladie, les cures thermales et l’homéopathie ;
  • L’intégralité du forfait journalier hospitalier sans limitation de durée hors établissements médico-sociaux ;
  • Les dépassements d’honoraires pour les médecins adhérents à l’Optam ou à l’Optam-co ;
  • Les paniers « 100 % santé » en optique (lunettes à tarif libre), prothèses dentaires et audioprothèses (aides auditives à tarif libre et à hauteur de 1700 euros par oreille pour les assurés de plus de 20 ans).

En cas de non-respect du parcours de soin par l’assuré, sa complémentaire santé responsable ne remboursera pas :

  • Les dépassements d’honoraires et majorations du ticket modérateur ;
  • Les dépassements d’honoraires en cas d’acte clinique et technique mené par une spécialiste dans la limite de 8 €.

Comment respecter le parcours de soin dans le cadre de sa complémentaire santé solidaire et responsable ?

Voici comment exploiter pleinement votre complémentaire santé solidaire et responsable.

Renseignez-vous auprès de votre complémentaire santé pour savoir si elle met à votre disposition un réseau de soins donnant accès à des avantages et tarifs préférentiels chez certains professionnels de santé.

Demandez à votre complémentaire santé les coordonnées de professionnels de santé « partenaires tiers-payant » exerçant dans votre secteur géographique pour éviter de faire l’avance des frais de santé.

Consultez le site AMELI pour savoir si votre médecin exerce en secteur 1 (sans dépassement) ou en secteur 2 (avec dépassements autorisés), s’il adhère ou non à un contrat visant à maîtriser les dépassements d’honoraires OPTAM ou OPTAM-CO: les remboursements des dépassements d’honoraires ne sont pas les mêmes dans un cas ou dans l’autre.

Obtenez un devis auprès de votre professionnel de santé en optique, en audiologie et en dentaire et transmettez-le à votre complémentaire santé avant la réalisation des soins ou l’achat d’équipement. Depuis le 1er janvier 2020, ce devis comporte obligatoirement une proposition 100% Santé en optique et en audiologie.

(Source :6 clés pour mieux comprendre & bien choisir sa complémentaire santé – UNOCAM – Union nationale des organismes complémentaires d’assurance maladie)

Les dépenses de santé non prises en charge par la complémentaire responsable

Ne sont pas pris en charge par la complémentaire responsable :

  • Le forfait de 1 € sur les consultations ;
  • Les franchises applicables de 0,50 € sur les médicaments ;
  • Les actes de médecins et les actes de biologie ;
  • Les actes paramédicaux ;
  • Les frais de transport au-delà du ticket modérateur de la Sécurité sociale.

La complémentaire santé solidaire

Pour qu’une complémentaire santé soit catégorisée « solidaire » :

  • Elle ne doit pas exiger au ses futurs adhérents de répondre à un questionnaire de santé, ceci afin que ceux-ci ne fassent pas l’objet de discrimination sur leur âge ou leur condition de santé ;
  • Elle ne doit pas moduler ou les augmenter ses tarifs si l’état de santé des futurs adhérents ne correspondent pas à certains critères.

Une mutuelle responsable doit-elle être obligatoirement solidaire ?

Une complémentaire peut être :

  • Responsable ;
  • Solidaire ;
  • Responsable et solidaire.

Comment trouver une complémentaire santé responsable et solidaire ?

Généralement, ce type de complémentaire santé est proposée par l’entreprise, qui peut ainsi bénéficier d’avantages fiscaux intéressants :

  • Une taxation spécifique sur les conventions d’assurance (TSCA), fixée à 7 % du montant des cotisations, contre 14 % pour les complémentaires santé qui ne sont pas solidaires et responsables ;
  • Une part patronale exonérée de charges et de contribution sociale de solidarité des sociétés ;
  • Une part salariale non imposée, dans la limite d’un plafond.

Il est possible d’y adhérer individuellement, sans toutefois bénéficier des mêmes avantages fiscaux prévus pour l’entreprise.

Devant le nombre grandissant de personnes étant dans l’impossibilité de faire face à la totalité de leurs dépenses de santé, le gouvernement avait mis en place la couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C), ainsi que l’aide au paiement d’une complémentaire santé (ACS). Depuis le 1er novembre 2019, ces deux formules ont fusionné pour devenir la Complémentaire santé solidaire (CSS). Que faut-il retenir sur cette assurance maladie complémentaire destinée aux personnes dont les ressources sont considérées comme modestes ?

À quoi sert la CSS ?

La Complémentaire santé solidaire s’adresse aux personnes dont les ressources ne dépassent pas un certain plafond et prend en charge la part complémentaire habituellement non remboursée par la Sécurité sociale. Concrètement, les bénéficiaires de la CSS voient leurs dépenses de santé intégralement remboursées dans le respect des plafonds de la Sécurité sociale.

De plus, grâce à la CSS, les bénéficiaires :

  • Ne sont plus soumis aux dépassements d’honoraires sur les tarifs médicaux s’ils respectent leurs parcours de soins, c’est-à-dire en passant d’abord par leur médecin traitant avant d’aller voir un spécialiste ;
  • En cas d’hospitalisation, ils ont droit au remboursement du forfait journalier, c’est-à-dire le montant payable chaque jour l’hébergement hospitalier et les repas ;
  • Ne sont plus soumis à la franchise médicale ou à la participation forfaitaire de 1 € ;
  • Ne sont plus soumis au tiers-payant, c’est-à-dire qu’ils n’ont plus à payer l’avance des frais médicaux. Il est d’ailleurs prévu que les divers organismes de complémentaires santé prennent en charge le tiers payant auprès des hôpitaux publics dès la fin du mois de juin 2021 ;
  • Ont droit à des forfaits de remboursement pour prothèses dentaires, lunettes, aides auditives ;
  • Ont droit à des forfaits de remboursement pour des dispositifs médicaux comme une canne, un fauteuil roulant ou des pansements ;
  • Ont droit à des réductions sur vos billets de train selon la région (s’ils sont bénéficiaires de la complémentaire santé solidaire gratuite)

Qui peut demander la CSS ?

L’administration accepte une seule demande de Complémentaire santé solidaire par foyer, par foyer, on comprend :

  • Le demandeur ;
  • Son conjoint ou sa conjointe, concubin(e), partenaire pacsé ;
  • Toute personne de moins de 25 ans à la charge du demandeur

Peuvent également faire une demande individuelle de Complémentaire santé solidaire :

  • Les mineurs de moins de 16 ans qui relèvent de l’aide sociale à l’enfance (ASE) ou de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) par l’intermédiaire de ces deux organismes ;
  • Les mineurs de plus de 16 ans ayant rompu leurs liens familiaux ;
  • Les personnes de 18 à 25 ans ne vivant plus sous le même toit que leurs parents, ayant rempli une déclaration fiscale séparée (ou s’engageant sur l’honneur et par écrit à le faire l’année suivante) et ne percevant pas de pension alimentaire donnant lieu à déduction fiscale ;
  • Les adultes personnes de 18 à 25 ans, vivant sous le même toit que leurs parents, s’ils sont eux-mêmes parents ou s’ils vont le devenir ;
  • Les étudiants isolés, bénéficiant des aides annuelles d’urgence versées par les Centres régionaux des œuvres universitaires et scolaires (Crous) ;
  • Les conjoints séparés.

Quelles conditions pour bénéficier de la Complémentaire santé solidaire ?

Pour bénéficier de la CSS, il faut :

  • Bénéficier de la prise en charge de ses frais de santé par l’Assurance Maladie en raison de son activité professionnelle ou de sa résidence stable et régulière en France ;

ET

  • Avoir des ressources inférieures à un montant qui dépend de la composition du foyer du demandeur

Les ressources

Les conditions de ressources sont les suivantes et elles concernent les revenus perçus durant les 12 mois avant la demande :

Les ressources sont composées des sommes mentionnées sur l’avis d’imposition et tous les gains perçus par le demandeur :

  • Les salaires nets imposables ;
  • Les revenus non salariés de l’année fiscale précédente ;
  • Les pensions, retraites et rentes y compris veuvage ;
  • Les pensions alimentaires perçues ;
  • Les autres ressources (dons, y compris les dons familiaux, les ressources placées n’ayant pas rapporté de revenus, vente d’objets et gains aux jeux, etc.) ;
  • Les revenus, comme par exemple les salaires et les pensions de retraite ;
  • Les pensions alimentaires ;
  • Les aides financières, y compris les allocations et les dons d’argent ;

Les ressources qui ne sont pas à prendre en compte :

  • Revenu de solidarité active (RSA) et de la prime d’activité,
  • Certaines prestations familiales : l’allocation d’éducation de l’enfant handicapé, l’allocation de rentrée scolaire,
  • Allocation de base de la prestation d’accueil du jeune enfant et du complément de libre choix du mode de garde,
  • Certaines prestations liées à la dépendance : la prestation complémentaire pour recours à une tierce personne,
  • Majorations pour tierce personne ainsi que de la prestation de compensation du handicap, de l’allocation compensatrice pour tierce personne et de l’allocation personnalisée d’autonomie,
  • Certaines prestations liées à la maladie ou à la maternité : les indemnités complémentaires et allocations de remplacement versées aux non-salariés,
  • D’autres prestations : les bourses d’études de l’enseignement soumises à condition de ressources, les aides et secours financiers à caractère ponctuel versés par des organismes à vocation sociale ou affectés à des dépenses dans les domaines du logement, des transports, de l’éducation et de la formation, les indemnités et allocations versées,
  • Les revenus du capital qui ne sont pas imposables : livret A, livret jeune, livret développement durable, par exemple.

Comment faire une demande de Complémentaire santé solidaire ?

Il est possible de faire une demande de CSS par internet, depuis le site AMELI ou par courrier, envoyé par la Poste ou déposé en main propre auprès de la Sécurité sociale, accompagné de tous les justificatifs demandés par l’administration.

Quels sont les documents demandés pour faire une demande de CSS ?

Il est essentiel de préparer un dossier aussi complet que possible afin de faciliter la demande de Complémentaire santé solidaire. Voici une liste pratique, il ne faut pas hésiter à contacter l’Assurance maladie pour confirmer :

  • Avis d’impôt ou de situation déclarative à l’impôt (Asdir) ;
  • Avis de taxe foncière ;
  • Avis de taxe locale d’habitation ;
  • Si le demandeur a à l’étranger au cours des 12 derniers mois : justificatif de situation fiscale et sociale de chaque pays concerné ;
  • Si le demandeur de la CSS est également demandeur du RSA : attestation de ressources fournie par la Caf ou la MSA.

(Sources : Complémentaire santé solidaire (ex-CMU-C) www.service-public.fr/ et Qui peut bénéficier de la Complémentaire santé solidaire et comment ? www.ameli.fr)

Dans l’idéal, la retraite est synonyme de temps pour soi, de voyages à travers le pays ou même dans le monde entier, d’avoir enfin la possibilité de faire des choses que la vie active professionnellement n’a pas permis de réaliser. Il est néanmoins possible d’y parvenir, à condition de s’organiser suffisamment en amont. Voici comment préparer votre retraite en ayant dès à présent une idée assez précise du bon schéma de complémentaire santé auquel souscrire !

Pourquoi faut-il préparer le volet assurance santé pour la retraite ?

Si vous prévoyez de rembourser tous vos crédits, si vous avez déjà commencé à placer votre argent pour obtenir un revenu stable, à économiser, il est raisonnable de dire que l’assurance santé doit entrer en ligne de compte. En effet, au fil du temps qui passe, l’organisme ne réagit plus de la même manière qu’à 20, 30, 40 voire 50 ans : il vieillit et nécessite parfois des soins spécialisés, ce qui augmente indiscutablement les dépenses médicales.

Ajoutons à cela que le coût des assurances santé ne manquera pas d’augmenter d’ici à ce que vous soyez à la retraite. En contrepartie, grâce aux améliorations médicales constantes, nous gagnons en espérance de vie ! Résultat, il est important de préparer la prise en charge de votre santé le plus tôt possible. Cela passe par le choix d’un plan complet et surtout cohérent.

Comment savoir si un assureur est suffisamment efficace en matière de soins de santé pour les personnes âgées ?

Si vous possédez d’ores et déjà une mutuelle santé, continuez à renouveler votre contrat, ceci afin de bâtir un lien avec votre assureur. Il peut s’agir du prestataire contracté par l’entreprise dans laquelle vous êtes salarié, c’est ce que l’on appelle la portabilité de la mutuelle d’entreprise.

S’il est compétent, votre fidélité le poussera au moment venu à vous proposer des produits exhaustifs, en adéquation avec vos besoins, avec des exclusions limitées.

Ajoutons à cela que l’assureur doit être capable de mettre en œuvre les éléments proposés par le plan qui vous convient : il n’est pas question qu’une fois à la retraite, vous soyez obligé de débourser de votre poche pour vos soins de santé, par exemple, en cas d’urgence médicale.

Comment choisir le bon assureur santé pour sa retraite ?

Le constat laisse penseur : en France, la mutuelle individuelle a réussi à prendre le dessus sur les couvertures collectives. Les premières sont rentables tandis que les secondes sont déficitaires.

Cela ne laisse pas le choix aux retraités, y compris lorsqu’on sait que, selon la Drees, Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des Statistiques, la pension moyenne est de 1504 euros bruts en « droit direct » et de 1 655 euros bruts au total, avec la pension de réversion.

Si cette somme peut sembler raisonnable, comment la rationaliser lorsque les tarifs pratiqués par les assureurs santé ne cessent de grimper ? En 2021, les prix moyens sont les suivants :

Tarif moyen par an et par personneTranche d’âge des assurés
830 €25-45 ans
1 490 €66-75 ans
1 475 €Plus de 75 ans

Source : « La place de la complémentaire santé et prévoyance en France », document de travail du HCAAM, janvier 2021.

Or, nous savons également que les retraités français sont 97 % à posséder une mutuelle de santé, contre 96 % du reste de la population. Néanmoins une chose est certaine, si les retraités français sont nombreux à être couverts par une assurance santé, le prix à payer est très élevé !

Pourquoi les deux dernières tranches, 66-75 ans et plus de 75 ans, sont-ils obligés de mettre littéralement la main à la poche pour être pris en charge en cas de maladie ? À l’heure actuelle, on ne trouve aucune assurance santé à moins de 50 euros par mois et lorsque le profil de l’assuré est considéré comme sans risque !

Ces deux populations n’étant plus sous le coup de la couverture santé obligatoire d’entreprise, leur assurance individuelle devient plus chère, car plus financée en partie par une quelconque entreprise ou l’État.

Lorsque la mutuelle d’un salarié est payée à hauteur de 50 % par l’entreprise, le retraité est quant à lui livré à lui-même pour le paiement de son assurance santé. Ajoutons à cela que plus l’âge au souscripteur augmente, plus la prime devient lourde à porter financièrement.

Les points à analyser lorsqu’on choisir une complémentaire santé pour la retraite

Chaque assureur propose un tronc commun en matière de couverture santé, aussi, il est important de bien les comparer, quitte à passer par un comparateur en ligne. En attendant, voici les postes de dépense de santé qui nécessitent une bonne couverture une fois à la retraite :

  • Hospitalisation ;
  • Consultations de médecine spécialisée et générale ;
  • Soins dentaires ;
  • Audition ;
  • Les soins et prestations optiques ;
  • Homéopathie si requise ;
  • Ostéopathie, si requise ;
  • Cures thermales, si requises ;
  • Podologie ;
  • Assistance en cas d’hospitalisation ou de maladie grave ;
  • Prothèses non auditives.

Vérifiez également les délais de carence, la hauteur de remboursement véritablement proposée (un remboursement à 100 % ne signifie pas toujours que la complémentaire prend en charge la totalité des dépenses de santé, mais la partie qui n’est pas prise en charge par la Sécurité sociale !), les garanties que vous jugez inutiles, la qualité du réseau de soin de l’assureur, la présence du tiers payant, les plafonds et les exclusions de garantie.

Oui, la santé n’a pas de prix, mais il n’est pas question d’y mettre tout son argent surtout lorsqu’on est enfin à la retraite. En préparant en amont ce volet de votre vie post professionnelle, vous jouirez d’une tranquillité d’esprit sans pareil, y compris si vous avez besoin d’un soin de santé en particulier, car votre assureur sera à vos côtés, en agissant comme un partenaire ! (Source : Retraités, voici les meilleurs tarifs pour une complémentaire santé adaptée à vos besoinscapital.fr)