3 conseils pour obtenir son prêt immobilier quand on est jeune
32 ans : c’est l’âge moyen qu’ont les Français lorsqu’ils achètent leur premier bien immobilier. D’après une étude du cabinet Deloitte et de la FPI, 61 % des jeunes (ndlr : personne en dessous de l’âge de 36 ans selon les banques) estiment que devenir propriétaire d’un logement est quelque chose de rassurant. De même, 94 % d’entre eux affirment que se procurer un bien immobilier leur permet d’être sereins quant à leur avenir.
Acheter un bien immobilier est une action plus ou moins facile lorsque l’on y est bien préparé. Cela est d’autant plus vrai lorsque l’on est jeune. En effet, la jeunesse est une cible privilégiée des banques concernant l’achat de bien immobilier. De ce fait, elles offrent aux jeunes de nombreux avantages afin de mener à bien ce projet. Par exemple, ils bénéficient de conditions d’emprunt plus souple que les tranches d’âge au-dessus. Cela s’explique par la flexibilité des banques qui prennent en compte les revenus parfois peu étoffés des jeunes actifs. Ces derniers ont aussi l’opportunité de jouir d’un taux d’assurance emprunteur plus faible que la normale ce qui les aident à faire des économies. Enfin, le fait d’acheter un bien immobilier le plus tôt possible est un atout puisque cela signifie que le crédit immobilier sera remboursé plus tôt aussi.
Source : https://harris-interactive.fr/opinion_polls/les-francais-et-limmobilier-parcours-et-representations/
En résumé, investir dans l’immobilier jeune est un atout. Encore faut-il disposer de toutes les clés pour pouvoir le faire au mieux. Si vous vous sentez concernés par le sujet, prenez un stylo et notez. Voici nos trois meilleurs conseils obtenir un prêt immobilier quand on est jeune.
Conseil n°1 : Bien préparer son projet de prêt immobilier en amont
La première étape pour s’apprêter à acheter un bien immobilier est d’évaluer sa capacité d’emprunt, c’est-à-dire du montant maximum que vous pouvez emprunter à la banque en y ajoutant donc l’apport du bien que vous souhaitez acheter. En tant que jeune actif, les banques ne s’attendent pas obligatoirement à ce que vous ayez déjà une épargne importante. Toutefois, elles demandent généralement que vous soyez en mesure de couvrir les frais annexes (frais de notaire et de garantie). Cela équivaut souvent à un peu moins de 10 % du prix du bien. Si vous réalisez que vous ne pouvez pas disposer pas de cette somme dans l’immédiat, il est conseillé de montrer à la banque que vous êtes déjà capable d’épargner de manière régulière.
Afin de déterminer facilement votre capacité d’emprunt, vous pouvez vous aider de nombreux outils comme le simulateur de prêt, facilement accessible sur Internet. Il peut être aussi utile de faire appel à un courtier immobilier. Ce dernier vous aidera à constituer votre dossier, à choisir la banque qui s’adaptera au mieux à votre situation ou encore à déterminer le taux qui vous convient le plus.
Les aides
Il existe de nombreuses aides dédiées aux jeunes pour faciliter la constitution de l’apport. Parmi elles, on retrouve :
- Le prêt à taux zéro
Le prêt à taux zéro ou PTZ est réservé aux primo-accédants ou aux personnes qui ne sont plus propriétaires depuis au moins deux ans. Ce dispositif permet d’emprunter jusqu’à 40 % du montant total de l’opération ou au maximum 138 000 € avec un taux de 0 %.
- Le prêt Action Logement pour les salariés
Le prêt Action Logement s’adresse aux salariés des entreprises privées non agricoles constituées d’au moins dix personnes. Il permet de financer une partie de son crédit immobilier à un taux très préférentiel compris entre 0 et 1.
- Le PEL et le CEL
Le PEL (Plan Epargne Logement) et le CEL (Compte Epargne Logement) sont des dispositifs permettant de se créer une épargne qui pourra peut-être utilisée en tant qu’apport personnel pour l’achat de votre bien immobilier. Par exemple, en devenant titulaire d’un PEL, vous pouvez bénéficier d’une somme pouvant aller jusqu’à 92 000 €.
Conseil n°2 : Faire jouer la concurrence
Nous le disions plus haut, les jeunes sont une cible privilégiée des banques. Par conséquent, il existe une multitude d’offres sur le marché, destinées à séduire cette clientèle. En tant que jeune, il est dans votre intérêt de faire jouer la concurrence entre les banques. Afin de trouver l’offre qui vous conviendra le mieux, vous pouvez comparer plusieurs éléments :
- le TAEG qui englobe le taux d’emprunt ;
- le taux d’assurance et le montant des frais de dossier ;
- les pénalités en cas de remboursement anticipé ;
- le coût total du crédit.
Pour faciliter la procédure, vous pouvez vous faire accompagner par un expert crédit. Ne vous précipitez pas pour signer une offre. Prenez le temps de déposer des dossiers auprès de plusieurs banques.
Conseil n°3 : Avoir une bonne gestion financière
Pour que votre dossier séduise, il est intéressant de prouver aux banques que vous pouvez gérer vos comptes bancaires. Lorsque votre demande sera traitée, vos relevés des trois derniers mois précédant la demande du prêt immobilier jeune seront examinés afin de vérifier si vous êtes en mesure de gérer vos finances et rembourser vos mensualités. Il vous est donc vivement conseillé d’éviter les incidents de paiement et les découverts. De même, la banque évaluera votre taux d’endettement qui tient compte de vos revenus et de vos crédits en cours. La loi indique que ce taux ne doit pas dépasser les 35 %.
Disposer d’une stabilité au niveau de sa situation professionnelle est aussi un bon moyen pour rassurer les banques. Si vous êtes fonctionnaire, vous avez a priori un emploi garanti à vie et donc un risque de défaillance quasi nul pour les banques. Ainsi, vous obtiendrez un prêt sans trop de difficulté. Les CDI sont également valorisés par les banques. En revanche, si vous êtes intérimaire, en CDD ou indépendant, vous risquez d’avoir un peu plus de mal à obtenir votre prêt. Dans l’idéal, il faudrait démontrer que vous exercez votre profession depuis au moins 3 ans. Sinon, mettez en avant vos perspectives de carrière et montrez-vous persuasif !
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